Enjeu 2 :
BIODIVERSITÉ
Préserver la diversité des espèces et les milieux naturels, notre assurance vie pour demain
© AERM/Photo passion Moulins-les-Metz
1 301 espèces menacées au niveau mondial et 68 % des habitats menacés au niveau européen abrités par la France*.
14 % des mammifères, 24 % des reptiles, 23 % des amphibiens, 32 % des oiseaux nicheurs et 19 % des poissons d’eau douce sont menacés de disparition du territoire**.
24 % de l'abondance des espèces d'oiseaux communs (moibeaux) ont disparu de 2001 à 2020 ***.
40 % de surfaces de prairies permanentes ont disparu entre 1970 et 2020 ****.
* Source : Ministère chargé de l’écologie
** Source : Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
*** Source : Observatoire Grand Est de la biodiversité (OGEB)
**** Source : Agence de l’eau Rhin-Meuse
Les milieux aquatiques (cours d’eau, étangs, lacs…) et humides (tourbières, prairies humides, mares…) nous rendent de précieux services gratuits à condition d’être en bon état qualitatif et quantitatif.
- Ils contribuent à la préservation de la diversité du vivant - les habitats naturels, la faune et la flore spécifiques - en un mot à la biodiversité ;
- Ils réduisent les fluctuations des niveaux d’eau des rivières selon les saisons : en période de pluie, les zones humides atténuent les inondations, tandis qu’en période de sécheresse, elles restituent une partie de l’eau stockée, pour une meilleure gestion des crues et des étiages ;
- Ils jouent un rôle positif dans l’épuration des eaux et la filtration des polluants ;
- Ils contribuent à l’adaptation au changement climatique et à notre bien-être en offrant des lieux de détente et de fraîcheur.
La biodiversité nous offre des biens inestimables et indispensables à notre quotidien :
- L’oxygène que nous respirons ;
- La nourriture que nous consommons : légumes, fruits, viandes, poissons… ;
- Des médicaments. Saviez-vous que le médicament le plus consommé au monde, l’aspirine, provient au départ du saule blanc et de la reine des prés ?
- Des matières premières comme le coton et la laine ;
- Des services irremplaçables comme la pollinisation des fleurs par les insectes, la fertilisation des sols, l’épuration des eaux, la lutte contre les inondations.
Comment faire le choix gagnant-gagnant de l’eau, de la nature et de la biodiversité dans un contexte de climat changeant ?
Les pistes ne manquent pas :
- Poursuivre la lutte contre l’érosion de la biodiversité : notre avenir et notre santé à tous sont en jeu ;
- Poursuivre l’acquisition de connaissances sur la biodiversité ;
- Préserver les milieux naturels qui nous rendent de nombreux services ;
- Restaurer les milieux naturels dégradés ;
- Développer un réseau d’espaces naturels cohérent pour que les espèces animales et végétales puissent circuler et ainsi s’alimenter, se reproduire, se reposer : une trame verte (terrestre) et bleue (aquatique) au coeur de l’aménagement de nos territoires ;
- S’appuyer en priorité sur les solutions fondées sur la nature (restauration de zones humides ou de zones d’expansion de crues…) pour relever les grands défis de demain : changement climatique, approvisionnement en eau, gestion des risques, etc… Car ces solutions ont l’avantage d’être viables à long terme ;
- Poursuivre et amplifier les actions permettant le maintien de la nature en ville : intégrer la préservation de l’eau et des milieux aquatiques dans les projets d’urbanisme.
Notre avenir passe par la préservation de l’ensemble des espèces vivantes, des milieux naturels et des relations existantes entre ces deux compartiments de la vie. Car la biodiversité offre une forte capacité d’adaptation et constitue à ce titre notre assurance vie pour demain, en particulier dans un contexte de climat changeant.
Quand la nature fait le job ! Un exemple de solution fondée sur la nature
Le cours d'eau alsacien de la Souffel, situé dans la plaine agricole du Kochersberg, était fortement dégradé, rectifié et encaissé, avec une qualité chimique passable à mauvaise. En cas de crues, les inondations affectaient la prairie avoisinante, ce qui perturbait les activités agricoles. Pour remédier à cette situation, un projet de restauration écologique a été mis en œuvre.
Le lit de la Souffel a été dévié vers une prairie attenante, des mares ont été créées, des arbres ont été plantés pour restaurer un corridor écologique et la Souffel a retrouvé un tracé sinueux.
Résultat : ces actions ont permis de réduire les risques d'inondation, de favoriser la biodiversité et d'améliorer le cadre de vie local en offrant un cheminement pour les promeneurs.
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Test
Avis déposé par Anonyme le Vendredi 22/11/2024 - 18:51
Zones humides
Avis déposé par Anonyme le Mercredi 27/11/2024 - 09:59
Biodiversité
Avis déposé par Anonyme le Jeudi 05/12/2024 - 15:05
agriculteurs
Avis déposé par Anonyme le Mercredi 25/12/2024 - 14:18
Une action en accompagnant les élus et les associations
Avis déposé par Anonyme le Jeudi 12/12/2024 - 15:31
la préservation des milieux est l'affaire de tous
Avis déposé par Anonyme le Jeudi 12/12/2024 - 21:24
Enjeu essentiel
Avis déposé par Anonyme le Jeudi 12/12/2024 - 21:34
???
Avis déposé par Anonyme le Dimanche 15/12/2024 - 11:01
Agriculture ou industrie?
Avis déposé par Anonyme le Lundi 16/12/2024 - 19:43
EN 40 ANS, LE COURLIS, SYMBOLE DE L'ALSACE A DISPARU
Avis déposé par Anonyme le Mardi 17/12/2024 - 17:18
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