Enjeu 7 :
INTERNATIONAL
Poursuivre la coopération sur l’eau, pour une gestion qui ne connaît pas de frontières
© AERM / F. Chaffarod
et la Meuse
constituent la ressource en eau potable de plusieurs dizaines de millions d’habitants des pays situés en aval.
du Rhin supérieur
avec 60 à 80 milliards de m3 dont 35 milliards pour la partie française, est l’une des plus importantes réserves d’eau souterraine d’Europe.
Elle assure 80 % des besoins en eau potable et 50 % des besoins en eaux industrielles de part et d’autre du Rhin.
internationales
Commission internationale pour la protection du Rhin (CIPR),
Commission internationale de la Meuse (CIM),
Commissions internationales pour la protection de la Moselle et de la Sarre (CIPMS).
* réserves d'eau qui se trouvent dans le sous-sol
Comment faire le choix gagnant-gagnant de l’eau dans son contexte international ?
L’enjeu est de s’assurer que les ressources en eau partagées au niveau international sont suffisantes, en quantité et en qualité, pour satisfaire les besoins en eau potable des populations riveraines et pour répondre aux autres usages. Cela demande une mobilisation sur plusieurs fronts :
- Echanger et partager avec l’ensemble des États riverains une ambition et des objectifs communs ;
- Partager la connaissance et l’acquisition de nouvelles données ;
- Mettre en œuvre, dans les pays riverains, des actions visant à limiter les déchets aquatiques et contribuer ainsi à limiter les déchets marins ;
- Restaurer le bon fonctionnement des milieux aquatiques dégradés ;
- Améliorer la connaissance des sources de pollutions toxiques des milieux aquatiques ;
- Renforcer la prévention, la réduction ou l’élimination des pollutions toxiques, en privilégiant leur élimination à la source.
Un exemple de coopération internationale dans le cadre de la surveillance de la qualité des eaux
Face au défi des pollutions de toutes origines, l’Agence de l’eau Rhin-Meuse et ses homologues allemands et luxembourgeois réunis au sein des Commissions internationales pour la protection de la Moselle et de la Sarre (CIPMS), se sont associés pour mener une campagne transfrontalière.
Courant 2023, le bateau laboratoire appartenant au Land de Rhénanie du Nord-Westphalie a effectué des prélèvements dans les eaux de la Moselle française, en amont de ceux réalisés sur son cours international. Ils ont porté sur des dreissènes, des moules d’eau douce qui ont la propriété d’être indicatrices de la qualité des eaux.
Les résultats de ces prélèvements ont fait l’objet d’une évaluation commune transfrontalière : la présence de certains polluants dit bioaccumulables (car s’accumulant au sein des êtres vivants) a été identifiée dans nos cours d’eau. L’étude a tenté de déterminer les activités qui en sont à l’origine.
AERM/N. Leblanc
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Avis déposé par Anonyme le Vendredi 22/11/2024 - 18:53