les enjeux de l’eau & les risques d’inondation

DU 25 NOVEMBRE 2024 AU 25 MAI 2025

Parlons des enjeux sur l’EAU et LES MILIEUX AQUATIQUES

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Enjeu 5 : URBANISME
Repenser la place de l’eau au cœur de notre territoire, pour agir sur le cadre de vie

© AERM / N. Leblanc

Au niveau national

Chaque année, 50 000 à 60 000 hectares de surfaces agricoles sont transformés (soit l’équivalent d’un département français tous les 5 à 6 ans) dans la plupart des cas en vue d’une artificialisation*.

Sur le bassin Rhin-Meuse

Depuis 2019, près de <br/>3 millions de m² de surfaces ont été désimperméabilisés ou déraccordés du réseau public dans le cadre du programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse.

* Source : Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer)

Urbanisme et artificialisation : quels enjeux face au changement climatique ?

L’équilibre entre espaces urbanisés et non urbanisés, la place des forêts, des prairies et des zones humides sont déterminants pour la protection de la ressource en eau. Développer les trames vertes et bleues, les cultures respectueuses de cette ressource et les sols vivants sont autant de solutions à développer.

Mieux gérer l’eau et la nature en ville, c’est repenser globalement le cycle de l’eau. Il est nécessaire de favoriser l’infiltration des eaux pluviales, la réalisation d’économies d’eau par l’ensemble des usagers et encourager la réutilisation des ressources d’eau (eaux de pluie, eaux usées domestiques…) lorsque cela est possible.

Développer un urbanisme durable c’est :

  • atténuer le phénomène d’îlot de chaleur ;
  • atténuer les phénomènes de ruissellement ;
  • offrir un cadre de vie agréable à tous les habitants.

Pour réussir le choix gagnant-gagnant de l’eau dans les territoires, il est essentiel de :

  • Intégrer dans les documents d’urbanisme ou dans les projets d’aménagement l’ensemble des enjeux : changement climatique, biodiversité, santé… Par exemple, en favorisant la végétalisation et la gestion écologique des espaces verts, la désimperméabilisation et l’infiltration des eaux pluviales, la restauration des milieux aquatiques… ;
  • Prendre en compte la dimension sociale et solidaire par l’amélioration du cadre de vie des habitants et des liens sociaux et intergénérationnels. Par exemple, dans le cadre de projet de requalification de quartiers (potagers partagés…) ;
  • Privilégier les aménagements les « plus naturels possibles » qui doivent pouvoir être entretenus sans l’usage de produits phytosanitaires ;
  • Favoriser la récupération et la réutilisation des eaux pluviales par la mise en place de citernes pour l’arrosage des parcs et jardins.

24 avis ont été donné, consultez-les

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Privilégier les aménagements les « plus naturels possibles »

Avis déposé par Anonyme le Vendredi 02/05/2025 - 17:15

Il faudrait même interdire les enrobés pour les aires de stationnement, pistes cyclables et certains cheminements piétons et rendre obligatoire la végétalisation des toitures des bâtiments tertiaires et industriels.

clim

Avis déposé par Anonyme le Dimanche 11/05/2025 - 21:55

Un bel arbre équivaut à une dizaine de climatiseurs. Il suffit de le faire savoir.

débrancher les goutières

Avis déposé par Anonyme le Dimanche 11/05/2025 - 21:58

Une communication pour débrancher les goutières aiderait ceux qui militent pour conserver "l'eau à la parcelle". Et ils ont raison.

Et les pratiques agricoles?

Avis déposé par Anonyme le Mardi 13/05/2025 - 10:21

Les cultures gourmandes en eau ne devraient se faire que dans les zones qui , du fait de l'abondance de l'eau, ne nécessitent pas l'arrosage des plants en période sèche. On peut aussi s’interroger sur l'intérêt de la culture du maïs à si grande échelle actuellement.

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