les enjeux de l’eau & les risques d’inondation

DU 25 NOVEMBRE 2024 AU 25 MAI 2025

Parlons des enjeux sur l’EAU et LES MILIEUX AQUATIQUES

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Enjeu 4 : RESSOURCE
Économiser l’eau et concilier les usages, pour une eau disponible à long terme

© AERM / N. Leblanc

 

Sur le bassin Rhin-Meuse

87 millions de m3 d'eau sont perdus par an du fait de fuites des réseaux d'eau, soit l'équivalent de 27 % de la consommation annuelle d'eau potable.

À l'échelle nationale

sur les 170 "points noirs" du Plan eau qui recense les collectivités avec des taux de fuites supérieurs à 50 %, 24 sont situés sur notre territoire.


Des exemples de conséquences de la diminution des ressources en eau 

La diminution des niveaux d’eau peut entraîner :

  • Une difficulté pour certaines collectivités à distribuer de l’eau potable en quantité suffisante lors des périodes de sécheresse ;
  • Une dégradation de la qualité des eaux. Les faibles niveaux d’eau ne permettent plus aux milieux naturels aquatiques d’assurer la dilution des substances qui y sont déversées. Celles-ci se concentrent et altèrent la qualité de l’eau ;
  • Une dégradation des milieux aquatiques et de la biodiversité. Leurs fonctionnements se trouvent altérés à la suite de l’assèchement de zones humides, la déstabilisation des berges et la fragmentation des habitats ;
  • Des impacts sur tous les usages :  l’industrie, l’agriculture, la production d’énergie ou encore la navigation. Par exemple, la circulation fluviale des marchandises peut être ralentie, comme ce fut le cas sur le Rhin durant l’été 2022. Ces situations de pénurie peuvent déboucher sur des conflits entre usages de l’eau. 

Comment faire le choix gagnant-gagnant pour la préservation de la ressource en eau ?

Pour assurer la préservation de la ressource en eau du bassin Rhin-Meuse, il faut : 

  • Organiser, à l’aide d’instances de concertation adaptées, la sobriété des usages de tous les acteurs pour économiser l’eau (objectif du plan Eau : -10 % d’eau prélevée d’ici 2030) ;
  • Inclure l’ensemble des acteurs autour d’une gestion locale de l’eau (à l’échelle de bassin versant) plus ouverte et plus efficace ;
  • Développer les études sur la connaissance de la ressource disponible et des volumes d’eau prélevés et potentiellement prélevables ;
  • Favoriser le stockage de l’eau dans les sols et les nappes en facilitant l’infiltration des eaux pluviales ;
  • Sécuriser l’alimentation en eau potable par la réduction des fuites et le développement des interconnexions entre réseaux ;
  • Développer la réutilisation des eaux non conventionnelles, non destinées à la consommation humaine, dans le respect des conditions sanitaires, chimiques, biologiques et écologiques : eaux grises (eaux usées domestiques), eaux de pluie, eaux de piscine, eaux issues des process industriels ou agricoles, eaux issues des stations d’épuration ;
  • Prévenir les pollutions (préservation des aires d’alimentation des captages) et restaurer les milieux naturels pour assurer la qualité requise pour les différents usages de la ressource en eau.

26 avis ont été donné, consultez-les

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Retrouver un équilibre dans les financements

Avis déposé par Anonyme le Jeudi 20/02/2025 - 16:19

La répartition des aides des agences de l'eau est totalement déséquilibrée : c'est le citoyen qui paye la majorité des redevances mais ce sont les agri et les industriels qui touchent la majorité des subventions. Ce modèle économique est inéquitable et risque de l'être encore plus vu les enjeux nouveaux (qualité de l'eau potable, raréfaction de la ressource et parfois de l'eau au robinet).

Accompagner le grand public

Avis déposé par Anonyme le Jeudi 20/02/2025 - 16:21

Le fonctionnement de l'eau (robinet, station épuration) est trop méconnu du grand public, qui n'en saisi pas les enjeux. Il est nécessaire de faire beaucoup plus de pédagogie poru petits et grands (et donc de donner des moyens aux acteurs concernés : éducation nationale, associations, ...) et d'expliquer les gestes que chacun peut faire.

Donner une voix à nos rivières et notre nappe

Avis déposé par Anonyme le Jeudi 20/02/2025 - 16:22

La répartition des usages est toujours réfléchie pour les usages humains, donc uniquement anthropocentrée. Personne ne semble défendre le rôle de l'eau pour la biodiversité et les milieux. On pourrait imaginer donner une personnalité juridique à nos rivières et à notre nappe.

La réduction des fuites sur

Avis déposé par Anonyme le Lundi 24/02/2025 - 09:43

La réduction des fuites sur les réseaux, voilà plus de trente ans que l'on en parle. Ce point devrait être réglé depuis longtemps.

Tout tourne autour des activités humaines

Avis déposé par Anonyme le Jeudi 20/03/2025 - 13:58

Tout tourne autour des activités humaines, on voit bien que depuis 150 ans et le début de l'aire industrielle, c'est bien l'activité humaine qui a dégradé au fur et à mesure la qualité de l'eau. Tant du fait des activités industrielles que du fait de l'exploitation agricole. En délocalisant à l'étranger la production industrielle on a réglé en partie le problème. Il reste malheureusement à gérer la pollution qui s'est concentrée dans les anciennes mines, à gérer les anciennes carrières qui ont souvent été utilisées comme décharges. Tous ces sites devront être repris afin qu'ils soient dépollués. Bien évidemment évitons d'ouvrir de nouveaux sites qui seront potentiellement de nouvelles sources de pollution des eaux. Il va de soit que le système agricole tel qu'il est aujourd'hui est à bout de souffle, qu'il a mal été orienté durant ces dernières décennies et qu'il peine à rétribuer les agriculteurs restants. D'ailleurs sont-ils encore décisionnaires ? L'agriculture est devenue une industrie comme une autre et les agriculteurs actuels ne sont plus que des exécutants. Est-ce à l'agriculture du bassin Rhin - Meuse de produire du gaz ou du carburant ? Ces activités grosses consommatrices d'eau et particulièrement polluantes des nappes phréatiques, doivent-elles être encouragées ou ne devraient-elle pas être tout simplement être stoppées ? Qu'est-ce qu'un bio-carburant produit à grand coups d'engrais issus de la pétrochimie et polluant les eaux de surface et souterraines ? Stopper cette pratique c'est économiser de l'eau et c'est préserver la ressource. A priori suivant les évolutions climatiques le Grand Est ne vas pas nécessairement manquer d'eau mais la répartition des précipitations va évoluer. Aussi il conviendrait de prévoir un stockage intelligent de la ressource et une utilisation plus raisonnées pour demain. Abandonner la pratique agricole telle qu'elle existe aujourd'hui car celle-ci est à bout de souffle. Profiter de la pyramide des âges dans la profession agricole pour restructurer entièrement la filière et réorienter la pratique vers une agriculture plus raisonnée avec de vrais débouchés en local. L'agriculture coûte beaucoup à la collectivité en subventions, en impact sur l'environnement et ne permet plus de gagner d'argent. La preuve en est que beaucoup d'exploitations disparaissent et ce depuis de nombreuses années. Pourquoi s'acharner à vouloir maintenir une telle activité dont l'avenir est celui de la sidérurgie d'il y a quelques années ? Pour beaucoup de surfaces agricoles il conviendrait mieux de les reconvertir en surface forestières mieux à même de filtrer et conserver la qualité de l'eau. Pour beaucoup de ces surfaces le bilan global n'est de toute façon pas bon car elles ne peuvent produire convenablement qu'à grands coups d'engrais, voire de pesticides, ce qui démontre du reste leur très faible rentabilité. Ne vaudrait-il pas mieux envisager des reconversions professionnelles pour les exploitants actuels et donner une autre destination à ces surfaces qui sinon vont continuer à se faire polluer et à polluer à plus grande échelle l'ensemble du territoire ? c'est bien là une réflexion de fond qu'il faut mener. L'opportunité de la pyramide des âges des actuels agriculteurs (vieillissants) est une aubaine pour nettement améliorer l'environnement et les ressources naturelles par un changement radical d'orientation. Ceci permettrait également de concentrer les aides agricoles aux activités qui en valent la peine et qui pourraient être à ce moment là plus respectueuses de l'environnement.

Recuperation eaux de pluie

Avis déposé par Anonyme le Vendredi 28/03/2025 - 11:13

Si tous les batiments publics étaient équipés de récuperateurs d'eaux de pluie pour ensuite utiliser l'eau pour les différents usages communaux (arrosage des plate-bandes, nettoyage des rues ou des poubelles) ça ferait déjà une belle réduction de la consommation d'eau.

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