Donnez votre avis sur l'intégralité des 6 enjeux relatifs à la gestion des risques d'inondation du bassin Rhin-Meuse

La Moder a été canalisé pour permettre a une agriculture polluante d'exercer en bordure de rivière.
L'eau ne circule plus dans les méandres mais en ligne droite vers les villes. Des zones de retenues peuvent être mises en place : il faut une volonté politique à cela.

Henri Jochem

1) consultation : informer pour favoriser une réponse des citoyens lors des consultations
2) coopération : oui à condition que celle-ci ne se fasse pas toujours au détriment de la France. oui à condition que la France ne soit pas pas comme dans beaucoup de domaines celle qui lave plus blanc que blanc.
3) les mesures proposées sont judicieuses mais elles doivent être suivies d'effet notamment en termes d'urbanisation toujours galopante (zones commerciales, hangars Amazone sur des terres agricoles comme en Moselle...), de mise à mort de notre agriculture (petits paysans qui entretiennent les terres sans les polluer à l'excès, paysans bio...).

trop d'aménagements visent encore à faciliter l'écoulement de l'eau des rivières accélérant son débit et reportant en amplifiant les effets sur l'aval. il faut maintenir les prairies du lit majeur, garder les méandres entretenir les moulins anciens avec leurs dispositifs de gestion des niveaux. Aussi faible soit ils ils font aussi partie des solutions

Je pense qu’il devient urgent de procéder à l’entretien et au curage de beaucoup de fossés. L’engorgement de ceux ci entraîne un manque d’écoulement et des inondations apparaissent alors qu’un curage permettrai de limiter ces phénomènes.

Autant d'individus, autant d'avis, ceux qui sont spectateurs, les "spécialistes qui ont fait de longues études, à l'école mais peut être pas sur le terrain ...", et ceux qui sont directement concernés, ce qui est mon cas, car propriétaire de deux étangs, et passionnés d'aquariophilie/terrariophilie/forêt/éleveur animalier/etc ... depuis plus de 50 ans !
Pour parler plus précisément de gestion de l'eau, j'ai fait appel à la Police de l'eau afin de savoir si mes étangs étaient aux normes réglementaires ?, ces derniers ont été fait il y a plus de 60 ans et avec autorisation ! J'ai appris qu'il fallait que je renouvelle cette autorisation tous les 30 ans (et les remettre aux normes actuelles, chose que je peux comprendre !) Aujourd'hui, leur politique (ou celle du législateur ...?), c'est que me concernant, le canal d'alimentation qui a été creusé il y a plusieurs centaines d'années devait être soit supprimé, soit être réduit en amont et à 300m de là, à un diamètre de 5cm !
Au passage, ce canal alimente aussi du bétail en amont, et 4 autres étangs en plus des miens en aval ! Alors c'est sûr qu'avec un tel débit on est sûr que tout va être bien rempli !
Ce canal prend source sur un torrent de montagne ou il y a toujours de l'eau (même en période de très forte sécheresse !), et régulièrement il peut y avoir plusieurs dizaine de M3/seconde suivant les pluies/fonte de neige !
La police de l'eau m' a expliqué que ce qui avait été fait par l'homme (canal !) avait lieu d'être supprimé, et que toute l'eau devait revenir à la rivière naturelle ! (que j'avais aussi à un droit d'eau restreint !)
Le canal en question, est aussi un lieu de reproduction (entre autre de la truite Fario !), les Hérons gris et blanc, ainsi que toute la faune (Renard, Fouine, Martre, Putois, Blaireaux, etc !, viennent s'y abreuver et se nourrir !
Plusieurs variétés d'amphibiens se reproduisent régulièrement !
Grâce a l'humidité générée par ce canal, il y a 3 variétés d'orchidées qui poussent à proximité, etc ... (biodiversité !)
La police de l'eau m'a dit que l'eau qui s'évaporait de mes étangs était de l'eau perdu/gaspillée ! Que l'eau qui rentrait dans mes étangs était de l'eau consommé (et n'admettait pas qu'elle ressorte en aval !)
Alors quelques questions ?
J'observe comme tout le monde les inondations, j'entends parler de la monté des eaux dans les océans et les mers !
On ne parle que de sécheresse !
Les écologistes font la guerre aux "méga bassines", etc ...
A mon niveau, toute l'eau qui entre dans mes étangs ressort immédiatement de l'autre côté !
J'ai appris en primaire, que l'eau qui s'évaporait formait des nuages (qui retombait ensuite en pluie !)
Je suis passionné par la biodiversité et je fais un maximum pour la préserver !
Aujourd'hui nous avons des moyens extraordinaires (par rapport aux temps des rois !) pour réaliser des retenues d'eau mais on préfère tout laisser partir à la mer/océan et on pleure ensuite qu'on a pas assez d'eau et que nos côtes vont être submergées !
Alors quel est la "Bonne logique " de tout ça ?
Déjà au niveau de propriétaires comme moi, ne pourrait on pas me laisser gérer mes étangs (au passage je pense que je redonne plus d'eau que je n'en consomme, je pense que je tempère le niveau de la rivière, et je participe activement à la biodiversité !) Mais je suis sous la coupe d'une interdiction d'alimenter mes étangs et réduire à néant toute la biodiversité qui en découle !

Des leviers existent pour atteindre ces enjeux :
- Arrêter les constructions dans le zones inondables
- Maîtriser l'urbanisation
- Dimensionner correctement les infrastructures d'évacuation des eaux pluviales
- Privilégier la réhabilitation des friches industrielles pour préserver les espaces naturels
Philippe Picard & Olivier Meyer de Schaeffler France

Pour nous prononcer de manière pertinente, nous avons besoin d’un état des lieux présentant les objectifs et les résultats des SDAGE précédents et en cours. Ces documents existent, il en faudrait un bilan factuel, détaillé par territoire et présenté de manière synthétique.
Les politiques d’aménagement ont-elles tenu compte des recommandations des précédents SDAGE ?
Quels sont les moyens humains, financiers et les pouvoirs de l’agence Rhin-Meuse et de l’État ? Sont-ils suffisants pour atteindre les objectifs fixés dans le précédent SDAGE ?
Nous craignons que ce ne soit pas le cas.

Les Jardins de Ker Xavier Roussel. (Écologie et Solidarité)
Lorry-lès-Metz.

Pour limiter les risques inondations en plaine (notamment en plaine d’Alsace) il conviendrait de retenir l’eau de pluie ou de fonte de neige le plus en amont possible c’est à dire qu’il faudrait de nombreuses petites retenues en montagne pour éviter que l’eau ne déferle de façon torrentielle trop rapidement puis génère ces crues en plaine.
Ces retenues permettraient en plus d’alimenter les sources de montagne lors des sécheresses, de constituer des réserves pompiers pour lutter contre les feux de forets, de générer une reconstitution de la biodiversité et de lutter contre la mortalité des forêts pour stress hydrique répété.

aménager des zones humides.je me rappelle d'un temps pas si lointain ou chaque pré chaque fossé était une retenue d'eau. Les prés étaient façonnés en une multitudes de dos d'ânes qui étaient autant de pièges à eau.

Les états ne devraient plus être souverains pour ces questions. C'est au niveau européen que ces questions doivent être gérées au sein des "USE" (United States of Europe). Exactement sur le même modèle que les "états américains" qui composent les USA. C'est le seul moyen de mettre en oeuvre une gestion des défis futurs à la hauteur des enjeux pour chaque "état" concerné sans décision contradictoire et sans possibilité pour un état de penser d'abord à ses besoins sans envisager les conséquences pour les autres états des USE.

Raccourcir les délais de publications et d'actionnabilité des réponses aux enjeux.
Vous fonctionnez à environnement constant avec cette participation citoyenne...or l'actualité nous demande d'être plus agile, réactif.
Il faudrait accélérer la production.
Attention à la théorie du cygne noir.
(chaleur, pollution, assèchement, impact sur les indistries/infrastructures dépendantes de l'eau)

Raccourcir les délais de publications et d'actionnabilité des réponses aux enjeux.
Vous fonctionnez à environnement constant avec cette participation citoyenne...or l'actualité nous demande d'être plus agile, réactif.
Il faudrait accélérer la production.
Attention à la théorie du cygne noir.
(chaleur, pollution, assèchement, impact sur les indistries/infrastructures dépendantes de l'eau)

Raccourcir les délais de publications et d'actionnabilité des réponses aux enjeux.
Vous fonctionnez à environnement constant...or l'actualité nous demande d'être plus agile, réactif.
Il faudrait accélérer la production.
Attention à la théorie du cygne noir.
(chaleur, pollution, assèchement, impact sur les indistries/infrastructures dépendantes de l'eau)

Raccourcir les délais de publications et d'actionnabilité des réponses aux enjeux.
Vous fonctionnez à environnement constant...or l'actualité nous demande d'être plus agile, réactif. Attention à la théorie du cygne noir.
(chaleur, pollution, assèchement, impact sur les indistries/infrastructures dépendantes de l'eau)

Il faut être en condition de manque pour vraiment se rendre compte de l importance de l eau. Il faudrait ne plus utiliser l eau potable pour les chasses d eau. Il y a plusieurs solutions. Et sensibiliser des le plus jeune âge, la maternelle, a la précieuse ressources, à la biodiversité pour éviter la maladie de masse en forêt et dans les cultures et proposer des puits et des moyens de gestion de l eau ds les pays en voie de développement ainsi que l assainissement. Aider les pays touches par toute sorte de séisme à revivre chez eux et mettre l armée a leur service. ..

Il manque l'enjeu agricole !!!
Qui sert quand même à nourrir la population...... l'agriculture a besoin d'eau autant que de ne pas subir les inondations. On ne pourra pas toujours aller chercher chez nos voisins ce que l'on ne produit pas chez nous

Par courrier réceptionné le 24 novembre 2024, vous avez sollicité l'avis de la CCI Alsace
Eurométropole dans le cadre de la consultation publique sur les enjeux de l'eau et des risques
d'inondations sur le bassin Rhin-Meuse et nous vous en remercions.
Conscients des défis importants auxquels notre territoire est confronté, nos élus et collaborateurs de
la CCI Alsace Eurométropole sont engagés depuis plus de 10 ans dans l'accompagnement des
entreprises à l'adaptation au changement climatique et à la réduction de la vulnérabilité aux
inondations.
L'examen du dossier complet, transmis dans le cadre de la consultation publique, nous amène à
formuler les observations suivantes :
Les entreprises alsaciennes sont nombreuses à ne pas avoir conscience du risque d'inondation
auquel elles sont exposées et auquel elles exposent leurs salariés. Des campagnes de
communications régulières et dédiées aux entreprises (tout effectif, tout secteur) seraient à
mener pour sensibiliser et responsabiliser les acteurs économiques.
Les zones refuges inondation sont souvent inexistantes ou méconnues en zone d'activité
économique. Il serait important que les zones d'activités soient équipées de zones refuge
inondation (collectives, partagées) et que les entreprises soient formées à leur utilisation.
Des simulations du type mise en situation de gestion de crise inondation à l'échelle locale dans
le cadre du Plan Communal de sauvegarde seraient également utiles pour impliquer et former
les entreprises dans l'organisation en temps de crise et au retour à la normale.

La CCI Alsace Eurométropole communique sur ce sujet auprès des entreprises (dans le cadre de ses
engagements dans des projets européens lnterreg Rhin Supérieur et en partenariat avec I'Agence de
I'Eau Rhin Meuse). Cependant des campagnes de communication régionales et nationales pourraient
permettre d'accentuer la diffusion de l'information sur le risque inondation.
La CCI AE est prête à participer à la mise en place des propositions ci-dessus en partenariats avec vos
services.
Après analyse par notre service compétent, la CCI Alsace Eurométropole émet un avis favorable sur
ce dossier, sous réserve de la prise en compte de nos observations.
Restant à votre disposition pour tout échange complémentaire, nous vous prions d'agréer, Monsieur
le Préfet, l'expression de nos salutations distinguées.

Olivier Schmitt
Directeur Attractivité et Développement
des Territoires
CCI Alsace Eurométropole

Le PLUi de la métropole de Metz vient tout juste d'être adopté.
N'aurait-il pas fallu effectuer cet exercice AVANT la modification du PLU ?
En cas de modifications urbanistiques décidées dans les futurs plans de gestion de l'eau, celles-ci s'imposeront-elles aux PLU concerné ?